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ovni seine et marne
29 octobre 2010

1976-1977

Interview de Wellaide Cecim Carvalho, médecin à Colares en 1976-1977

L'interview qui suit a été réalisé par Bob Pratt lors de l'un de ses nombreux voyages-enquètes au Brésil.

Il est extrait de son livre OVNI Danger, appel à la vigilance, rencontres mortelles au Brésil... et ailleurs? (titre original : UFO Danger zone, terror and death in Brazil)

En fin de 1977 et pendant des mois, l'île brésilienne de Colares et la région du delta de l'Amazone ont la visite d'objets volants inconnus. On en voit tous les jours de toutes sortes, de toutes tailles, toutes formes, soucoupes, cigares, cylindres, arrivant généralement par le Nord, depuis le ciel, voir sortant des eaux. Trente-cinq habitants de l'île sont blessés par des rayons dirigés sur eux par les objets. L'Armée de l'Air intervient, voit aussi, filme, photographie, interroge, la presse est là. Finalement, devant la menace, des habitants évacuent des villages entiers.
(source : ufologie.net)

Début de l'extrait du livre de Bob Pratt

Les conclusions des enquêtes menées par les militaires étant encore secrètes, ma principale source de renseignements concernant les nombreux cas de blessures et les décès ayant eu lieu à Colares se trouve être Wellaide Cecim Carvalho, qui était le seul médecin sur l'île quand les observations ont débuté en 1977. Alors âgée de vingt-quatre ans, elle avait en charge le petit hôpital public de Colares, depuis décembre 1976 jusqu'en décembre 1977. Elle est désormais médecin de santé publique pour l'État du Para, et elle s'occupe d'enfants, du choléra et du sida.

Question. Combien de personnes avez-vous soigné pour des blessures liées aux observations de Colares en 1977 ?

Réponse. Quarante personnes approximativement, majoritairement des adultes.

Q. De quelles sortes de blessures s'agissait-il ?

R. La plupart du temps, c'étaient des brûlures sur la poitrine, comme des coups de soleil, au niveau du visage, de la gorge et de la poitrine.

Q. La plupart des gens étaient comme ça ?

R. Oui. Les brûlures couvraient généralement une surface de dix à vingt centimètres.

Q. Presque aussi grosse qu'un ballon de foot ?

R. Oui... La peau partait. Ces blessures guérissaient rapidement. Habituellement, il faut soixante-douze heures pour que la peau brûlée pèle. Les brûlures causées par les OVNIs commençaient à peler presque aussitôt.

Q. Pelaient et guérissaient rapidement ?

R. Oui. Des cas intéressants. J'ai pu remarquer deux petites traces de piqûres au milieu de ces brûlures.

Q. Dans tous ces cas ?

R. Oui, dans tous. Tous ces gens présentaient des inflammations, des gonflements, des rougeurs. Une couleur très rouge.

Q. Presque toujours sur la poitrine, la gorge et le visage ?

R. Oui.

Q. C'était un rayon lumineux qui les avait touchés ?

R. Oui.

Q. C'est ce que ces gens vous ont dit ?

R. Oui. Je sais qu'il y a eu deux décès.

Q. Deux morts ?

R. Oui, un homme et une femme. La femme a été conduite à Belém... Huit heures après que je l'ai soignée pour ses brûlures, elle est décédée d'une attaque cardiaque et, ce matin-là, elle portait une importante brûlure sur la poitrine.

Q. Vous souvenez-vous de son nom ?

R. Non. Je me rappelle d'une autre femme qui a eu les mains brûlées par la lumière émise par un OVNI et qui a eu une forte brûlure sur la poitrine. Elle était en train de travailler.

Q. Mais ce n'était pas la même femme ?

R. Non. Cette autre femme était en train de faire de la couture, chez elle, la nuit, quand un OVNI est arrivé et qu'il a émis de la lumière à travers le jardin. Elle se trouvait sous sa véranda. Ses mains ont été sérieusement brûlées, et elle a affirmé que son tissu avait été brûlé, lui aussi.

Q. Vous rappelez-vous quel est le mois où cette femme est décédée ?

R. En septembre 1977.

Q. Vous avez également dit qu'un homme était mort ?

R. L'homme est mort après. C'était un pêcheur.

Q. Un mois après ?

R. À peu près, oui.

Q. Vous sou venez-vous de l'âge approximatif de cette femme ou de cet homme ?

R. Elle avait quarante-quatre ou quarante-cinq ans, et l'homme était plus jeune, trente-deux ans.

Q. Quel type de blessures présentait-il ? Avait-il été brûlé ?

R. Les mêmes brûlures sur la poitrine. Le document émanant du gouvernement ne précisait pas la cause du décès. Il n'y avait pas eu d'autopsie. L'Armée de l'air n'avait pas autorisé d'autopsie.

Q. Est-ce que l'Armée de l'air était présente sur les lieux quand ces deux personnes sont décédées ?

R. Oui. Elle est arrivée à Colares en août ou septembre 1977.

Q. Hollanda [1] ?

R. Oui, l'équipe d'Hollanda. Ils avaient des médicaments pour tranquilliser les gens car de nombreuses personnes étaient vraiment épouvantées. Tous mes patients avaient été brûlés. J'ai effectué des tests sanguins sur eux, et tous avaient un faible taux d'hémoglobine.

Q. Cela est-il normal ?

R. Non [2].

Q. La femme morte avait été brûlée, puis conduite à l'hôpital où elle a trouvé la mort, suite à une crise cardiaque. L'homme qui est décédé : a t-il été emmené à l'hôpital ou bien est-il mort chez lui ?

R. Ils sont morts tous les deux le jour même où ils ont été brûlés. Il est mort chez lui, à Colares, environ deux heures après que je lui ai parlé.

Q. Que faisait cet homme ?

R. Il était pêcheur, et la femme était domestique.

Q. Avez-vous cru ces personnes (qui avaient été brûlées) quand elles sont venues vous voir et qu'elles vous ont raconté ce qui s'était passé ?

R. Pas au début, je ne les ai pas crues.

Q. Quand avez-vous commencé à les croire ?

R. Au départ, j'ai pensé qu'elles étaient folles, mais, après le cinquième cas, j'ai commencé à considérer tout cela sérieusement... Pendant longtemps, le chef de la police, le prêtre et moi avons été les seuls professionnels à Colares. Quand les OVNIs sont arrivés à Colares, de nombreuses personnes sont parties. Seulement trois professionnels sont restés là. Il n'y avait plus de magasins ouverts. Nous avions peu de choses à manger, à part des œufs et de la farinha. Les pêcheurs ne voulaient plus pêcher parce qu'ils avaient peur.

Q. Sur quelle période de temps avez-vous soigné cette quarantaine de personnes ?

R. Environ trois mois. Nombreux sont ceux qui ont quitté la région.

Q. Combien de temps avez-vous vécu sans nourriture ? Une semaine, deux semaines ?

R. Septembre, octobre et novembre... Pas de nourriture tant que les pêcheurs refusaient de sortir. Seulement des œufs et de la farinha...

Q. Avez-vous vu un ovni vous-même [3] ?

R. Oui, j'ai vu un ovni en novembre [1977]. C'était un objet cylindrique. Il était à peu près dix-huit heures. Ma secrétaire était avec moi. Elle s'est évanouie.

Q. Que pensez-vous à propos des OVNIs ?

R. Je pense que les ovnis proviennent d'une autre partie de l'Univers. Il est stupide de croire que nous sommes seuls dans l'Univers.

Q. Quelles couleurs avez-vous vu sur l'OVNI ?

R. Une couleur métallique argentée. Une partie était d'une couleur plus claire.

Q. À quelle distance se trouvait-il ?

R. À une quarantaine de mètres.

Q. Combien de minutes cela a-t-il duré ?

R. Quelques minutes. Je ne connais pas la durée exacte, car j'étais fascinée par le phénomène. Plus de dix minutes. C'était très beau.

Q. Plusieurs autres personnes l'ont-elles vu ?

R. Oui. Tous les autres ont eu peur et sont rentrés chez eux en courant. J'étais la seule à être restée dans la rue. Tous me criaient de courir, mais je suis restée là.

Q. Était-ce près de la plage ?

R. À environ deux cents mètres. Les gens me criaient de courir, mais je n'en ai rien fait. J'étais bien trop fascinée... Une fois, un OVNI a volé très bas. Il allait atterrir. Des gens ont tiré dessus et ont lancé des pierres sur lui pour le faire s'en aller, mais les hommes d'Hollanda sont alors arrivés et ont hurlé : « Non ! Non ! Non ! Ne faites pas ça ! » Mais les gens étaient effrayés... De nombreuses personnes ont dit qu'ils avaient vu des gens comme moi à bord des OVNIs, avec des cheveux blonds, de longs cheveux blonds. Ils sont nombreux à avoir dit ça. Ils ont dit que je ressemblais aux extraterrestres. J'étais la seule femme à porter des cheveux blonds là-bas... L'ovni que j'ai vu a effectué des cercles dans le ciel. C'était beau, beau, beau ! L'Armée de l'air est au courant de ce cas, mais elle demande aux gens de ne pas parler de ces histoires.

Q. Hollanda ?

R. Son équipe. Mais je n'ai pas oublié.

Elle a ajouté qu'elle avait commencé à garder des dossiers sur les gens qu'elle avait soignés mais qu'elle avait détruit ses notes par la suite. Le Brésil était alors sous un gouvernement militaire, et elle craignait les réactions officielles au sujet de telles archives.

Elle a précisé qu'aucune autopsie n'avait été réalisée sur la femme qui avait trouvé la mort, et que le certificat de décès indiquait simplement qu'elle avait succombé à une attaque cardiaque. Il ne faisait aucune mention des brûlures sur sa poitrine. Wellaide a déclaré que c'était curieux, car elle avait vu ces brûlures le matin même, et la victime s'était montrée très agitée et angoissée.

Cela l'a amenée à croire que l'agression de l'OVNI pouvait avoir causé cette crise cardiaque.

Notes :

1- Uyrange Hollanda, l'officier qui a dirigé l'enquête officielle. Il était alors capitaine, et il a pris sa retraite en 1992 avec le grade de lieutenant-colonel (N.D.A.). Il a été retrouvé pendu à son domicile en 1997(N.D.T.).

2 - Cela révèle une anémie, mais les faibles taux d'hémoglobine sont courants dans les populations souffrant de malnutrition et, à cette époque, selon le biologiste Daniel Rebisso, la majorité des habitants de Colares ne bénéficiaient pas d'une alimentation équilibrée.

3 - J'avais brièvement discuté avec elle en 1992, et j'en avais appris peu sur ce qu'elle avait vu et entendu.

merci à Odin57 pour le scan de la VF

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